le contrat de mariage des d'ARTAGNAN commenté par alain Balleux


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Les parents de CHARLOTTE de CHANLECY ,Baronne de Ste-CROIX,
se marièrent au château d'ARTAGNAN dont quelques beaux restes
subsistent de nos jours ; ce château d'ARTAGNAN était plutôt
une sorte de maison forte et ressemblait davantage à une
 ferme-manoir fortifiée qu'à un véritable château.On pourra
en juger sur pièce d'après  la photo que je ne manquerai pas
d'insérer .J'ignore pour ma part où le couple d'ARTAGNAN
se maria ,peut-être à PARIS, car c'est dans la capitale, dans l'une
des petites salles  du LOUVRE, que fut établi le contrat de mariage.
CHARLOTTE ,toute amoureuse qu'elle était,avait la tête sur
les épaules et, en contractant mariage avec ce fringuant mouquetaire
 qui évoluait avec aisance dans les allées du pouvoir,elle espèrait-
outre les raisons du coeur dont il faut souhaiter qu'elles ne fussent
pas totalement absentes,le futur ayant quelque prestance , un visage
 régulier, un physique avantageux et pour tout dire un certain
 charme séducteur dont il savait user-tirer avantage substanciel
de cette proximité permanente auprès du ROI .
Que CHARLOTTE-du moins au début de leur liaison, ait été sensible
 aux attraits que présentaient son futur époux, reste du domaine du possible.
 
 
 
Que de BATZ-CASTELMORE (qui allait devenir d'ARTAGNAN par son mariage)
en rencontrant à Versailles cette jeune baronne
de Sainte-Croix dont le nom sonnait à ses oreilles comme un nom de croisade
en tomba amoureux ce n'est pas incertain, encore que lui aussi ne négligeât pas ses propres
intérêts; il commençait à ne plus être tout jeune et cherchait à se marier pour fonder une famille,
c'est pourquoi il vit d'un très bon oeil l'opportunité qui se présentait  à lui  sous les douces apparences
de cette Dame de la meilleure société et qui plus est munie d'un avoir dépassant les 84.000 Lt.


Mariage d'amour, mariage d'intérêt, peut-être au début l'illusion  des deux réunis.
Quoique déjà ce contrat de mariage laisse planer plus qu'un doute sur les véritables
intentions de l'épousée qui ne ménagea rien pour s'assurer par écrit et sous témoins
 tout d'abord son douaire, ce qui  était d'usage, mais aussi une confortable rente sur les
 futurs avoirs de son époux et en particulier le droit de se réserver le logis au jour de son
 décès (on n'est jamais trop prudent).Un lot donc de dispositions très pragmatiques où l'amour
devant tant de minutieuses précautions et calculs, diminue  jusqu'à n'être réduit qu'à sa plus simple
expression.Le premier acte juridique concernant d'ARTAGNAN  signé en bonne et due forme,
 la Dame ne s'arrêtera pas en si bon chemin  car l'avenir nous le démontrera, elle se montrera assez
chicanière et aura cette curieuse tendance à arpenter plus que de raison les allées des Palais,
non pas les allées des palais du Roi , mais celles, autrement plus arides, des Palais de justice.
 
 

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